Comment j’ai guéri du psoriasis : mon parcours et conseils

Par Aurélien Simon

Publié le 19/11/2025

Comment j'ai guéri du psoriasis : mon parcours et conseils

Quand les premières plaques sont apparues, j’ai cru à une simple peau sèche. Puis tout s’est emballé. J’ai dû apprendre, tester, échouer, persévérer. Aujourd’hui, je raconte comment j’ai guéri du psoriasis, ce qui a réellement aidé dans ma rémission, et les gestes simples qui ont changé mon quotidien. Si mon expérience peut éviter à quelqu’un de perdre des mois, alors ce partage a du sens.

💡 À retenir

  • Suivi dermatologique, biothérapie adaptée, gestion du stress et soins quotidiens: ainsi j’ai obtenu une rémission durable, sans poussées depuis deux ans.
  • Environ 2 millions de personnes souffrent de psoriasis en France.
  • Les traitements peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.
  • L’impact psychologique du psoriasis est souvent sous-estimé.

Mon histoire avec le psoriasis

Mes premières plaques sont apparues sur le cuir chevelu et les coudes. Au début, j’ai pensé à des pellicules tenaces. En quelques mois, les zones rouges et squameuses se sont étendues aux genoux. Les démangeaisons m’accompagnaient jusque tard dans la nuit. Je me suis longtemps caché sous des manches longues, même en été, par peur des regards.

Ce qui m’a le plus surpris, ce n’est pas la douleur, mais le poids mental. J’évitais la piscine, je repoussais les rendez-vous chez le coiffeur. L’angoisse des poussées planait sur chaque semaine. À cette période, je n’imaginais pas pouvoir dire un jour j’ai guéri du psoriasis, tant chaque journée semblait rythmée par les plaques et les soins.

Les symptômes et leur impact sur ma vie

Mes plaques alternaient entre rougeurs vives et épaisses couches blanches. Le prurit me réveillait la nuit, et je retrouvais parfois du sang sur les draps après m’être gratté dans mon sommeil. Au travail, je passais mon temps à épousseter mes épaules, gêné par les squames.

Socialement, je me mettais en retrait. J’ai annulé des sorties par peur d’exposer ma peau. L’impact psychologique a été réel, et souvent minimisé par l’entourage. Savoir que près de 2 millions de personnes en France vivent avec le psoriasis m’a aidé à relativiser, mais la solitude restait bien présente. Aujourd’hui, quand on me demande comment j’ai guéri du psoriasis, je réponds que tout a commencé le jour où j’ai cessé d’affronter la maladie seul et que j’ai demandé un accompagnement structuré.

Les traitements que j’ai essayés

Mon parcours de soins a été progressif. D’abord, les traitements locaux: corticoïdes en crème, analogues de la vitamine D, shampoings kératolytiques. Utilisés correctement, ils soulagent. Chez moi, ils ont bien calmé les débuts de poussée, mais l’effet s’est atténué quand les plaques sont devenues plus étendues.

Ensuite, la photothérapie UVB en cabine, trois fois par semaine sur plusieurs semaines. Cela a été efficace pour aplanir les plaques, avec une tolérance correcte. Le maintien des résultats était cependant fragile si j’espacais trop les séances.

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J’ai aussi essayé un traitement systémique classique comme le méthotrexate, avec surveillance sanguine régulière. Les résultats ont été satisfaisants quelques mois, puis une rechute. Mon dermatologue m’a alors proposé une biothérapie ciblant certaines cytokines inflammatoires, de type anti-IL-17/23. C’est avec cette biothérapie, associée à des habitudes de vie plus stables, que j’ai réellement senti le tournant. C’est à ce moment précis que j’ai pu dire: j’ai guéri du psoriasis, car mes plaques ont disparu et je n’avais plus de poussées.

Si vous aimez comprendre les mécanismes pour mieux choisir votre parcours, cette vidéo claire d’un professeur passe en revue les causes, symptômes et pistes thérapeutiques du psoriasis. Elle m’a aidé à poser de meilleures questions en consultation.

Les remèdes naturels

J’ai testé plusieurs approches naturelles, toujours en complément du traitement médical. Les émollients riches en céramides appliqués matin et soir ont été la base. La « règle des 3 minutes » après la douche pour sceller l’hydratation a nettement réduit les tiraillements. Un soleil doux et régulier, protégé avec un SPF 50+, a joué en ma faveur, mais j’ai évité les coups de soleil qui aggravent parfois les plaques.

Côté alimentation, j’ai adopté une assiette de type méditerranéen et j’ai réduit l’alcool. La perte de quelques kilos a diminué l’inflammation de fond. Les oméga-3 m’ont apporté un confort subjectif. J’ai testé le curcuma et certaines plantes; l’effet a été modeste chez moi. Mon conseil: se méfier des promesses « miracle » et en parler à son médecin, car « naturel » ne veut pas dire sans risque.

L’importance d’un suivi médical

Rien n’aurait fonctionné sans un suivi dermatologique régulier. Ajuster les doses, vérifier la tolérance, planifier les bilans, c’est ce qui m’a permis de rester sur de bons rails. Les traitements varient selon la sévérité, les comorbidités et votre projet de vie. Ce qui a marché pour moi peut ne pas suffire pour vous, et l’inverse est vrai. Le secret, pour moi, a été la collaboration avec mon équipe soignante et le fait de ne jamais arrêter un traitement sans avis médical.

Quand on me demande comment j’ai guéri du psoriasis, j’insiste sur ce trio: un traitement bien choisi, des soins quotidiens réguliers, et une gestion du stress qui tient dans le temps. C’est l’addition, plus que l’un des éléments, qui a fait la différence.

Conseils pratiques pour mieux vivre avec le psoriasis

Conseils pratiques pour mieux vivre avec le psoriasis

Si je dis aujourd’hui j’ai guéri du psoriasis, c’est aussi grâce à des habitudes simples mises en place au quotidien. Ce sont elles qui consolident la rémission et qui amortissent les aléas de la vie. Voici ce qui m’a vraiment aidé, au-delà des traitements.

  • Douche tiède, pas chaude, 5 à 10 minutes maxi. Nettoyants surgras, gestes doux. Hydratation dans les 3 minutes après la douche, en quantité généreuse.
  • Garder un kit « urgence »: crème émolliente, shampoing adapté, mini-corticoïde sur prescription pour rattraper une plaque naissante, pansements siliconés pour éviter le grattage.
  • Repérer ses déclencheurs: manque de sommeil, stress, alcool, frottements. J’ai tenu un journal simple « sommeil/plaques/humeur » qui m’a aidé à anticiper.
  • Vêtements doux et amples, étiquettes coupées, lessive hypoallergénique. Pour le sport, textiles respirants qui limitent les irritations.
  • Outils anti-stress qui me conviennent: respiration 4-7-8, marche rapide quotidienne, méditation 10 minutes. La constance l’emporte sur la perfection.
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Pour le cuir chevelu, j’alterne un shampoing apaisant et un shampoing kératolytique deux fois par semaine en phase de maintien. Je laisse poser quelques minutes, sans frotter. En repousse, j’applique le traitement local le soir, je protège l’oreiller, et je fais un point avec le dermatologue si la plaque persiste au-delà de deux semaines.

Au bureau, j’ai parlé simplement de ma maladie à mon manager, sans entrer dans les détails. Résultat: horaires plus flexibles le jour des soins et moins de stress. À la maison, j’ai expliqué à mes proches que le psoriasis n’est pas contagieux et comment ils pouvaient m’aider. Cette transparence a apaisé beaucoup de situations.

Petite astuce sortie/plage: j’utilise une crème solaire minérale, je renouvèle toutes les deux heures et je m’expose progressivement, 10 à 15 minutes les premiers jours. La bonne lumière m’aide, mais je reste prudent pour ne pas recréer le cercle irritation-poussée.

Enfin, je garde en tête que la peau parle souvent de notre état général. Un agenda de sommeil stable, des repas réguliers, et une activité physique modérée ont autant compté que le tube de crème. C’est cette base qui, jour après jour, m’a permis de dire j’ai guéri du psoriasis avec confiance.

Ressources et soutien

Se sentir accompagné change tout. Avant de pouvoir dire j’ai guéri du psoriasis, j’ai trouvé de l’aide auprès de professionnels de santé, de pairs et de ressources éducatives fiables. Mettre des mots, obtenir des repères, comprendre sa maladie, c’est déjà reprendre la main.

Votre premier allié reste le dermatologue. Le pharmacien peut optimiser votre routine de soins et repérer les interactions. Un psychologue ou des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) aident à mieux gérer anxiété et grattage compulsif. Les programmes d’éducation thérapeutique, quand ils existent près de chez vous, donnent des outils concrets pour adapter les traitements et les gestes du quotidien.

Aurélien Simon

Aurélien Simon, passionné par les relations humaines et le bien-être, partage sur mon blog des conseils authentiques pour bâtir des connexions sincères et épanouissantes. Mon objectif est d'inspirer chacun à cultiver un quotidien plus harmonieux.

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